L'urbanisation du littoral

L'urbanisation du littoral par l'homme favorise l'érosion. L'homme s'est accaparé le littoral et l'utilise de façon problématique.
L'enjeu serait de trouver des solutions pour minimiser cette érosion, voire ré-ensabler les plages grâce à des dispositifs mettant en œuvre un nouveau matériaux à base d’huître( qui génèrent 130.000 tonnes de déchets par an). Ce sont des réflexions pour une collaboration homme / climat qui profite des processus d'érosion pour partiellement ré-ensabler les plages.
Des dispositifs éphémères ou non, barrières à érosion, des objets ergonomiques pour l'homme in situ sur les plages, des installations manifestes...)

Est-il possible de ré-investir ce territoire de façon soutenable?



Le littoral, chiffres et enjeux


- 883 communes littorales et lacustres dont 785 en bord de mer
ou d’océan.
- 5 500 km de côtes métropolitaines.
- Plus de 6,1 millions de résidents dans les communes littorales
métropolitaines.
- 24 % du littoral métropolitain recule du fait de l’érosion côtière
alors que 44 % est stable.
- Nombreuses activités : nature, tourisme, plaisance, pêche…
- Tourisme littoral : 50 % de l’économie maritime,
près de 9 milliards d’euros de valeur ajoutée et 237 000 emplois.



Les zones humides, comme on les appelait, n’étaient autrefois que peu utilisées car les conditions naturelles y étaient rudes (inondations, insalubrité...). C'est pour cela que seuls quelques pêcheurs, marins, goémoniers, etc furent les premiers à investir les
littoraux. Dès le Moyen-âge apparaissent des aménagements permettant de maîtriser les eaux. Ceux-ci ont favorisé le développement des activités salicoles (sel alimentaire) et conchylicoles (élevage de coquillages).
La mécanisation et l'industrialisation du XIXe siècle, ont amené des progrès techniques permettant aux petits pêcheurs du coin de se développer et de passer à une économie marchande et agricole et donc à des rendements plus importants. Dans les années 1960, les côtes n’étaient pas encore un endroit prisé, par toutes les populations qui ne voulaient pas vivre sur les plages, trop proches des vagues.

 

Dans les années 1960, les côtes n’étaient pas encore un endroit prisé, par toutes les populations qui ne voulaient pas vivre sur les plages, trop proches des vagues. Au XXème siècle, les ports changent d'aspects, on se rapprochent des côtes, dans le but de trouver un mode de vie plus proche de la nature, engendrant
le tourisme de plaisance. Les ports ne servent plus qu'aux pêcheurs, mais à tout homme qui détient un bateau. Afin de loger tous ces nouveaux habitants mais aussi ces touristes qui vivent dans les villes,
on construit des zones balnéaires, des hôtels, des résidences. Aujourd’hui, environ 70 des 455 millions de citoyens de l’Union Européenne élargie, (16% de la population européenne), vivent dans des communes côtières. Malheureusement, en voulant construire
trop près des plages, par le bétonnage on a causé une artificialisation du littoral.